La Jurisprudence continue la construction de sa jurisprudence relative aux propos tenus par des salariés sur leur compte Facebook.
Récemment, une Cour d’appel de Toulouse a jugé que dès lors qu’un salarié laisse volontairement ouverte sa session Facebook sur son lieu de travail, rendant les conversations publiques et visibles de tous, et que l’employeur n’a usé d’aucun stratagème pour accéder à la messagerie Facebook du salarié, les propos tenus sur le compte de ce dernier perdent leur caractère privé et peuvent être utilisés pour justifier un licenciement pour faute grave.
CA Toulouse, 2 février 2018, RG 16/04882