La convention collective d’une entreprise exige que toute absence maladie soit justifiée dans les 3 jours, le défaut de justification dans le délai prévu pouvant entraîner, après mise en demeure, le licenciement du salarié .
Les juges du fond valident le licenciement d’une salariée pour faute grave, cette dernière n’ayant pas justifié son absence après la mise en demeure par son employeur, peu important que la lettre recommandée ait été retournée avec la mention « avisé et non réclamé » dès lors qu’il appartenait à la salariée de relever son courrier ou de le faire relever en cas d’indisponibilité.
CA Lyon, 17 mars 2017, n° 15/03711