Le fait pour un salarié, dont le licenciement a été déclaré nul, d’avoir subi un harcèlement moral au sein de l’entreprise n’est pas de nature à le priver de son droit à réintégration, dès lors que l’employeur ne justifie pas que la réintégration du salarié est matériellement impossible.
La cour d’appel a pu décider qu’au jour où elle a statué, cette impossibilité n’était pas caractérisée par une inaptitude constatée plusieurs années auparavant par le médecin du travail.
Cass. Soc, 19 avril 2023, n° 21-25.221, F-B