L’acceptation par le salarié de la modification du contrat de travail proposée par l’employeur à titre de sanction n’emporte pas renonciation du droit à contester la régularité et le bien-fondé de cette dernière.
Encourt en conséquence la cassation l’arrêt qui retient que le salarié qui a signé l’avenant entérinant sa rétrogradation disciplinaire n’est plus fondé à la remettre en cause, alors qu’il appartenait à la cour d’appel de s’assurer, comme elle y était invitée, de la réalité des faits invoqués par l’employeur, de leur caractère fautif et de la proportionnalité de la sanction prononcée à la faute reprochée.
Cass. Soc., 14 avril 2021, n° 19-12.180 FS-P