L’employeur a respecté son engagement de reclasser le salarié en lui proposant, avant la date connue de son retour prévu en France, un emploi, refusé par l’intéressé, présentant des caractéristiques équivalentes à celui qu’il occupait avant son détachement.
De même, en différant la prise de poste et en acceptant de garder à sa charge les frais de scolarité de ses enfants jusqu’en avril, l’entreprise a laissé le temps au salarié d’organiser son retour en France et a respecté ses obligations relatives au respect de sa vie privée.
Dès lors le licenciement est fondé sur une cause réelle et sérieuse.
Cass soc., 7 février 2018, 16-18.946