L’action en reconnaissance de la faute inexcusable de l’employeur interrompt la prescription à l’égard de toute autre action procédant du même fait dommageable. Dès lors, c’est à bon droit qu’une cour d’appel, ayant constaté que l’action en reconnaissance de faute inexcusable engagée par la victime contre son dernier employeur avait été introduite dans le délai de prescription de deux ans, en a déduit que cette action avait eu pour effet d’interrompre la prescription à l’égard d’un précédent employeur au service duquel le salarié avait également été exposé au risque, de sorte que son action était recevable.
Cass. Civ., 2ème, 16 février 2023, n° 21-16.168 F-B