Ayant constaté qu’en dépit d’un courrier puis d’une mise en demeure, le salarié n’établissait pas avoir adressé les justificatifs de son absence et de la prolongation de son arrêt de travail, ni avoir informé l’employeur de sa date de retour dans l’entreprise, de sorte qu’il ne pouvait être reproché à ce dernier, laissé sans nouvelles, de ne pas avoir organisé de visite de reprise. Dès lors, la cour décide que cette absence injustifiée pouvait être constitutive d’une faute grave justifiant le licenciement.
Cass. soc, 17 janv. 2018, n° 16-26.560.