Ayant relevé que les griefs mentionnés dans la lettre de licenciement étaient relatifs à une période antérieure à l’arrêt de travail du salarié, qu’ils avaient été évoqués lors d’un entretien avec son supérieur hiérarchique antérieurement à cet arrêt de travail et que le licenciement était intervenu plusieurs mois après le début de l’arrêt maladie et avant la reprise du travail, la cour d’appel a, sans inverser la charge de la preuve, fait ressortir que le salarié ne présentait pas d’éléments de fait laissant supposer l’existence d’une discrimination fondée sur son état de santé
Cass. Soc., 02 octobre 2019, n° 18-14.546