C’est le motif de rupture mentionné dans la lettre de licenciement qui détermine le caractère disciplinaire ou non du licenciement, peu important la proposition faite par l’employeur d’une rétrogradation disciplinaire, impliquant une modification du contrat de travail refusée par le salarié.
Doit en conséquence être cassé l’arrêt qui, pour dire le licenciement prononcé pour insuffisance professionnelle dénué de cause réelle et sérieuse, retient qu’il présente nécessairement un caractère disciplinaire puisqu’il a été précédé d’une proposition de rétrogradation disciplinaire refusée par le salarié.
Cass. Soc. 9 mars 2022, n° 20-17.005, FS-B