Selon une jurisprudence constante, une démission doit être donnée de manière claire et non équivoque. Un SMS envoyé par un salarié indiquant « j’pourrais plus reprendre le taf », bien que laconique, exprime sa volonté claire et non équivoque de ne plus reprendre le travail, donc de démissionner de son poste. Par ailleurs, le salarié ne fait état d’aucun conflit et n’a émis aucune réserve avant de saisir le conseil de prud’hommes 6 mois plus tard, son courrier ultérieur exigeant simplement la remise de ses bulletins de paie et de son contrat de travail.
Dès lors, le salarié n’établit donc pas l’existence de circonstances antérieures ou contemporaines à sa démission permettant d’établir qu’elle était équivoque.
Cour d’appel, Metz, Chambre sociale, 1re section, 22 Juillet 2021 – n° 19/01297