Une cour d’appel ne peut décider que le licenciement est dépourvu de cause réelle et sérieuse sans prendre en compte les propos du salarié et vérifier s’il n’a pas abusé de sa liberté d’expression dans le cadre d’une attestation rédigée suite à un conflit interne et qui a présenté le gérant comme « un personnage mythomane, manipulateur et voleur qu’il faudrait empêcher de nuire à la société et qui n’a pas sa place au sein de l’ordre des experts-comptables dont il devrait être radié ».
Cass. soc., 16 janvier 2019 n° 17-17.735 F-D